Pour un weekend, le théâtre et ses environs se peuplent de marcheurs, personnages dont l’apparence est issue de l’identité graphique du programme de l’année.
Pour cette édition, l’exploration de la relation entre l’artiste et sa marionnette a donné naissance à des personnages doubles, bicéphales, montés sur pattes courtes.
Pochette de serflex, pinces et ciseaux en main, c’est à cinq que nous avons quitté le local et sillonné les rues afin de monter les panneaux bleus qui les accueillent. Les marcheurs ont ensuite été dessinés au scotch orange fluo. D’autres les ont accompagnés, au scotch bleu sur les murs, ou bien à la gouache orange sur le bitume. Quelques passants se sont arrêtés pour nous observer, interloqués. En fin d’après-midi, les lieux du déroulement du festival étaient joyeusement visibles.