Au collège Flora Tristan tous les jeudis, après la cantine, les élèves deviennent le temps de la pause des colporteurs de mots.
En ce moment, c’est : « La ville imaginaire, un rêve, une utopie ? »
Alors, on s’arrête, on s’interroge, on discute, on échange.
Autour de cette
interrogation, les mots et les phrases
fusent :
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Moi, j’aimerais qu’il n’y ait pas beaucoup de
voitures mais des vélos
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Moi, une ville propre, sans papier ni déchet ni
mégot
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Moi, une rampe pour le skate
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Moi, une ville avec plein de parcs où on aurait des glaces gratuites, où on
mangerait tout le temps (mais sans grossir)
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Moi, une ville sans violence, sans racisme où on
écouterait tout le monde
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Et plein d’autres choses encore…
Et si on continuait à bavarder autour de la ville imaginaire
Et puis, l’atelier suivant, les
mots s’habillent d’une belle police de caractère. Les lettres se métamorphosent et jouent.
Le « M » devient « script », le « R »
lui devient « stencil », le « A » « manuaire », le « S »
« Fraktur ». C’est une véritable valse des transformations.
Un nouveau rendez-vous autour de la ville imaginaire
On retrouve les colporteurs et
aujourd’hui c’est l’effet boule de
neige. Le groupe s’agrandit, la ruche s’active, il faut dire
qu’il y a matière à réflexion sur la ville imaginaire, ça interpelle !
On ajoute des mots, on associe des
idées et on anime des phrases en jouant avec les formes des lettres.
À suivre.